Natif de Haute-Savoie, Lurabo fut un véritable crack, au palmarès éloquent sur les pistes, avec le prix d'Amérique 1984 en point d'orgue. Il présente également la particularité rare d'avoir été le père d'un autre vainqueur de l'épreuve reine, Abo Volo (1997).Lurabo est la propriété de Maurice Macheret, connu dans les années 1970 par son précédent crack, Bellino II. Il est né en Haute-Savoie en 1977 (justement l'année de la dernière victoire de Bellino II dans le prix d'Amérique). Par son père, il est le petit-fils de la championne Gélinotte. Il est entraîné d'abord par son propriétaire, puis par Jean-Lou Peupion. Son driver patenté est Michel-Marcel Gougeon. C'est en tant que cheval d'âge que Lurabo se révèle. En 1982, à 5 ans donc, il réussit quatre superbes performances qui, déjà, le placent parmi les meilleurs de sa génération : il remporte ainsi le prix Jockey, puis (surtout) le critérium des 5 ans, puis le prix Marcel Laurent, et enfin la course de Clôture du GNT. Sur sa lancée, il débute l'année 1983, celle de ses 6 ans, par une sublime victoire dans la prix de Bourgogne. Arrive alors le prix d'Amérique 1983. Lurabo ne peut y adopter sa tactique favorite : prendre la tête et la corde dès le commencement. Ce n'est qu'à l'amorce du dernier virage qu'il y parvient enfin, ce qui ne lui laisse pas le temps d'épuiser ses adversaires au train comme il en a l'habitude : il est débordé dans les derniers mètres par un autre (très) grand champion : Idéal du Gazeau. Cette deuxième place reste néanmoins très encourageante. La même année, il gagne le prix de Buenos-Aires, à Enghien.

1984, une année de folie

1984, Lurabo a 7 ans. Il va tout gagner, se forger un palmarès extraordinaire répétant les efforts inlassablement. Il commence par le prix de Belgique. Les excellents Jorky, Lutin d'Isigny ou Mon Tourbillon ne pourront jamais passer devant lui dans le prix d'Amérique, qu'il gagne en ayant mené du début à la fin. A la manière des forts ! Lors du prix de France qui suit, non seulement Lurabo gagne, mais il réalise le meilleur chrono à Vincennes, un record qui tiendra près de 10 ans, en 1'13''7. Il ajoute à son palmarès le Grand critérium de vitesse de la Côte-d'Azur à Cagnes-sur-mer, le Grand prix du Sud-Ouest, le prix de l'Atlantique à Enghien, l'Elite Rennen en Allemagne... Il fait feu de tout bois, détenant même au passage le record mondial de vitesse sur la distance de 2500 mètres ! Parallèlement, cette débauche d'efforts a un prix : Lurabo se met à souffrir de problèmes de tendons en fin d'année 1984. Pour le prix d'Amérique 1985, il ne peut faire mieux que cinquième, la décision est donc prise d'arrêter sa carrière sportive. Commence dès lors l'autre carrière, celle d'étalon. Lorsque Lurabo meurt en 1993, à l'âge de 16 ans, il ne sait pas que son fils Abo Volo va remporter, en 1997, le prix d'Amérique à son tour. Lurabo est ainsi le second trotteur de l'histoire, après Passeport, à avoir gagné le prix d'Amérique puis avoir fourni un futur vainqueur. Mais ce n'est pas tout. On lui doit aussi Vroum d'Or, reconnu comme un excellent étalon lui-même. Une fille de Lurabo, Corte, deviendra elle-même mère de Look de Star, père de Roc Meslois, toujours en course actuellement et ayant gagné le critérium des 5 ans en 2010. Par ailleurs, Lurabo est désigné premier au concours de modèle à deux reprises. Il était temps d'ajouter Lurabo à notre collection de chevaux de légende, n'est-ce pas ? Notre photo est issue du blog http://patpassionedetrotteur.skyrock.com.Découvrez plus de chevaux de légende sur http://www.zegagnant.com/category/chevauxdelegende."/>
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Actualités hippiques

Lurabo, une montagne qui prit d’assaut l’Amérique

22/01/2013

 

Natif de Haute-Savoie, Lurabo fut un véritable crack, au palmarès éloquent sur les pistes, avec le prix d'Amérique 1984 en point d'orgue. Il présente également la particularité rare d'avoir été le père d'un autre vainqueur de l'épreuve reine, Abo Volo (1997).

Lurabo est la propriété de Maurice Macheret, connu dans les années 1970 par son précédent crack, Bellino II. Il est né en Haute-Savoie en 1977 (justement l'année de la dernière victoire de Bellino II dans le prix d'Amérique). Par son père, il est le petit-fils de la championne Gélinotte. Il est entraîné d'abord par son propriétaire, puis par Jean-Lou Peupion. Son driver patenté est Michel-Marcel Gougeon.

C'est en tant que cheval d'âge que Lurabo se révèle. En 1982, à 5 ans donc, il réussit quatre superbes performances qui, déjà, le placent parmi les meilleurs de sa génération : il remporte ainsi le prix Jockey, puis (surtout) le critérium des 5 ans, puis le prix Marcel Laurent, et enfin la course de Clôture du GNT. Sur sa lancée, il débute l'année 1983, celle de ses 6 ans, par une sublime victoire dans la prix de Bourgogne. Arrive alors le prix d'Amérique 1983. Lurabo ne peut y adopter sa tactique favorite : prendre la tête et la corde dès le commencement. Ce n'est qu'à l'amorce du dernier virage qu'il y parvient enfin, ce qui ne lui laisse pas le temps d'épuiser ses adversaires au train comme il en a l'habitude : il est débordé dans les derniers mètres par un autre (très) grand champion : Idéal du Gazeau. Cette deuxième place reste néanmoins très encourageante. La même année, il gagne le prix de Buenos-Aires, à Enghien.

1984, une année de folie

1984, Lurabo a 7 ans. Il va tout gagner, se forger un palmarès extraordinaire répétant les efforts inlassablement. Il commence par le prix de Belgique. Les excellents Jorky, Lutin d'Isigny ou Mon Tourbillon ne pourront jamais passer devant lui dans le prix d'Amérique, qu'il gagne en ayant mené du début à la fin. A la manière des forts ! Lors du prix de France qui suit, non seulement Lurabo gagne, mais il réalise le meilleur chrono à Vincennes, un record qui tiendra près de 10 ans, en 1'13''7. Il ajoute à son palmarès le Grand critérium de vitesse de la Côte-d'Azur à Cagnes-sur-mer, le Grand prix du Sud-Ouest, le prix de l'Atlantique à Enghien, l'Elite Rennen en Allemagne... Il fait feu de tout bois, détenant même au passage le record mondial de vitesse sur la distance de 2500 mètres !

Parallèlement, cette débauche d'efforts a un prix : Lurabo se met à souffrir de problèmes de tendons en fin d'année 1984. Pour le prix d'Amérique 1985, il ne peut faire mieux que cinquième, la décision est donc prise d'arrêter sa carrière sportive.

Commence dès lors l'autre carrière, celle d'étalon. Lorsque Lurabo meurt en 1993, à l'âge de 16 ans, il ne sait pas que son fils Abo Volo va remporter, en 1997, le prix d'Amérique à son tour. Lurabo est ainsi le second trotteur de l'histoire, après Passeport, à avoir gagné le prix d'Amérique puis avoir fourni un futur vainqueur. Mais ce n'est pas tout. On lui doit aussi Vroum d'Or, reconnu comme un excellent étalon lui-même. Une fille de Lurabo, Corte, deviendra elle-même mère de Look de Star, père de Roc Meslois, toujours en course actuellement et ayant gagné le critérium des 5 ans en 2010.

Par ailleurs, Lurabo est désigné premier au concours de modèle à deux reprises.Il était temps d'ajouter Lurabo à notre collection de chevaux de légende, n'est-ce pas ?

Notre photo est issue du blog http://patpassionedetrotteur.skyrock.com.