La Breeders’ Cup 2010, événement de l’année aux States

Le week-end de la Breeders’ Cup aux Etats-Unis, c’est un peu comme celui de l’Arc de Triomphe chez nous. Les courses de très haut standing se succèdent, courses de groupe évidemment, avec comme point d’orgue la Breeders’ Cup Classic. Tous les meilleurs chevaux de plat de la planète y sont réunis, et les quelques Français qui tentent l’aventure (sur lesquels je vais m’attarder dans cet article) espèrent tous la gloire, y compris lorsque les bookmakers locaux les délaissent. Au passage, c’est aussi l’occasion de vérifier que nos entraîneurs et nos jockeys ont une renommée internationale…
Parmi ces jockeys, j’ai personnellement un faible pour Julien Leparoux, que l’on connaît très peu en France car il fait carrière aux States, mais qui justement sera dans son jardin ces deux jours. La compétition se déroule à Churchill Downs, c’est-à-dire l’hippodrome de Louisville, dans le Kentucky, qui l’accueillit déjà en 2006 et sera à nouveau son théâtre l’année prochaine. Dès ce vendredi soir (première course vers 21 heures heure française), Julien Leparoux montera en selle à cinq reprises sur les six courses au programme. Dans la cinquième, la Breeders’ cup Filly & Mare Turf (un groupe I réservé aux juments sur 2200 mètres), André Fabre aligne Plumania, avec Olivier Peslier sur le dos, et des ambitions certaines pour les places.
Samedi soir, Julien Leparoux dispose d’une monte dans chacune des 8 courses au programme ! Preuve s’il en est de l’aura qui est la sienne aux States (« nul n’est prophète en son pays », dit l’adage…). Olivier Peslier sera lui en selle sur Goldikova dans la cinquième course (la Breeders’ Cup Mile), pour le compte de Freddy Head, avec le secret espoir d’infliger une fausse note à Beethoven. Dans la septième, la Breeders’ Cup Turf, Jean-Claude Rouget espère voir Behkabad et Christophe-Patrice Lemaire prendre leur revanche sur le vainqueur de l’Arc de Triomphe 2010, Workforce.
Enfin, pour la Breeders’ Cup Classic, Julien Leparoux sera l’unique représentant français, en montant Fly Down, un concurrent visiblement sérieux mais plutôt, a priori, pour une place.

Notre photo : Julien Leparoux, star française aux Etats-Unis.