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Actualités hippiques

Piocher, et raser le tapis

28/03/2011


Allez, aujourd’hui, je ne recule devant rien, et je vous propose deux expressions du jargon hippique en un seul article ! En fait, c’est parce que l’une est l’inverse de l’autre. Ces expressions s’utilisent principalement pour le trot. On dit ainsi d’un cheval qu’il peut « piocher », ou à l’inverse « raser le tapis ». Il s’agit en fait de la façon dont il conduit ses pattes avant (ses antérieurs) lors de sa course. Un trotteur pioche lorsqu’il lève trop haut ses pattes, semblant alors utiliser ses fers comme une pioche qui s’abat dans la terre. Il rase le tapis quand au contraire il ne les lève pas suffisamment, allant dans ce cas plus loin en avant.
« Piocher » et « raser le tapis » sont deux défauts dans l’allure du cheval. Certains concurrents ont ainsi plus de mal que d’autres à adopter durablement (le temps de la course) les allures du trot. Ceux qui piochent, comme ceux qui rasent le tapis, finissent bien souvent par se tromper et être déclarés fautifs. Et même si ce n’est pas le cas, leurs drivers doivent particulièrement les surveiller lors d’une course, ce qui peut leur retirer des options tactiques : comment par exemple demander à un cheval aux allures incertaines d’accélérer sans risquer la faute ?
Plus que victime d’un défaut chronique, un cheval peut, de temps à autre, exprimer le besoin de se soulager les pattes d’une manière ou de l’autre. Vous entendrez par exemple le commentateur d’une course dire « attention (tel concurrent) pioche un peu », puis rassurer ses auditeurs « non, ça va, il est revenu dans les allures ». Piocher ou raser le tapis, ce n’est donc pas obligatoirement si grave que cela, mais cela reste deux défauts.