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Actualités hippiques

Le cheval qui gagne arrêté

20/06/2011


Le jargon hippique commence à dater, tant il y a eu de courses disputées depuis le XIXe siècle. Et certains cas de figure se produisent de plus en plus rarement. Ainsi, vous avez peut-être entendu ou lu qu’un cheval a gagné une course « arrêté ». Non pas que son jockey ait voulu, au dernier moment, l’empêcher de gagner, mais cette formulation signifie que le concurrent en question n’a pas eu besoin de produire des efforts jusqu’au bout pour l’emporter. Qu’il s’est relevé de son effort avant la ligne, et a passé celle-ci quasiment au pas, donc « arrêté ».
De nos jours, il faut bien avouer qu’il est rarissime de voir une telle différence de niveau entre un cheval et ses concurrents. Sauf peut-être parfois sur les longues distances, où un bon cheval de train peut avoir creusé un écart suffisant pour se permettre le luxe de se relever ainsi. Et les courses sur longues distances, le plus souvent, elles se disputent sur les obstacles, c’est donc essentiellement là que vous rencontrerez cette expression.
Il arrive aussi qu’il y ait un sens figuré ce « cheval qui gagné arrêté ». Qu’on utilise cette image pour signifier une victoire facile, même si dans les faits la ligne a tout de même été passée à bonne allure. Nous autres humains, nous dirions « les doigts dans le nez », mais la transposition « les sabots dans les naseaux » n’existe pas vraiment, d’où la transposition du « cheval qui gagne arrêté » au sens figuré.

Notre photo : de nos jours, même avec une bonne avance, il est rare qu’un cheval gagne « arrêté ».